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Cérémonie des vœux 2016

Maurice Chabert, Président du Conseil départemental de Vaucluse au nom de l’Assemblée départementale a adressé, à Cavaillon, ses vœux aux vauclusiens et aux vauclusiennes pour la nouvelle année.

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"Avant toute chose, merci d’être venus aussi nombreux à cette cérémonie des vœux aux Vauclusiennes et Vauclusiens.
C’est non sans une émotion particulière, que je ne pourrai dissimuler d’ailleurs, que je m’adresse à vous aujourd’hui.

Vous le savez, cette cérémonie est une première pour moi et pour un grand nombre de conseillères et de conseillers départementaux, la plupart élus pour la première fois en mars dernier.
Comme les jours de première, il y a un peu de trac, d’appréhension certes, mais beaucoup de joie et je dirai même un peu d’adrénaline en croisant autant de regards connus et appréciés.
Ce n’est effectivement pas commun de souhaiter les vœux pour cette nouvelle année qui commence à plus de 1 500 personnes réunies en un seul et même lieu. Devant une telle affluence, certains esprits chagrins, j’en suis persuadé, vont penser que nous avons affrété des bus venus de Gordes ou d’ailleurs pour remplir la salle…

Je tiens à ce propos à remercier et à féliciter les équipes du Conseil Départemental qui ont réalisé un travail remarquable dans l’organisation de cet événement soulignant, s’il était nécessaire de le faire, le rôle de ces agents plus habitués à l’ombre qu’à la lumière mais qui au quotidien sont mobilisés au service de nos concitoyens. Au nom de tous les élus, merci à eux…
J’évoquais il y a un instant, l’importance et le souvenir que nous laissent et nous laisseront les premières fois… Je tenais tout particulièrement à l’organisation de cette cérémonie, certes très protocolaire mais qui a le mérite de tous nous rassembler, au-delà des clivages partisans et des querelles que réserve parfois, je dis bien parfois, la vie politique.
Mais bien au-delà des tensions inhérentes à la vie publique, il existe des moments dans l’existence où les circonstances imposent d’elles-mêmes le besoin de nous retrouver ensemble.

Parce que nous retrouver, c’est aussi démontrer notre force, notre capacité de résistance, notre attachement à notre socle républicain, une réaffirmation de notre volonté de bien vivre ensemble.
Et l’année 2015, peut-être plus qu’une autre, aura éprouvé notre capacité à nous unir dans des circonstances exceptionnelles, à nous lever contre l’abomination, l’obscurantisme et la violence aveugle.

Peu de choses nous auront été épargnées. De Charly Hebdo au Bataclan, notre nation a vécu l’une des heures les plus sombres de son histoire contemporaine.
Visées au cœur, c’est l’unité de notre pays et ses valeurs qui ont été attaquées. Nos libertés de penser ou de dessiner librement, de vivre sa religion de façon apaisée, de sortir un vendredi soir avec des amis, d’aller au stade, de se rendre à un concert, de boire un verre à une terrasse, tout ce qui fait la vie à la française, ont été ciblées.

En agissant de la sorte, certains ont cru pouvoir plonger dans le noir, une nation, celle des Lumières, celle qui, même dans les moments les plus sombres de son Histoire, a toujours su se relever, résister et combattre ses ennemis. Nous devrons garder en mémoire ces instants où lorsque tout bascule dans la pénombre, des millions de petites lueurs apparaissent pour nous guider sur le chemin de la solidarité, de l’humanité, de l’unité nationale.

Je tiens à saluer et à souligner la forte mobilisation des vauclusiens qui durant ces événements, aux quatre coins de notre département ont participé aux nombreux rassemblements organisés afin de réaffirmer notre détermination à défendre ce que nous sommes : une république unie dans sa diversité et indivisible.

J’ai une pensée pour toutes ces femmes et ces hommes : gendarmes, policiers, sapeurs-pompiers, urgentistes, , médecins, membres des comités des feux de forêts… mobilisés au quotidien pour la sécurité et la protection de nos concitoyens. A ce titre, je souhaite rendre un hommage ému, aujourd’hui, à ces cinq militaires du 2ème Régiment Etranger du Génie de Saint Christol d’Albion, décédés cette semaine dans les Alpes, emportés par une avalanche. Nos pensées vont bien évidemment à leurs familles, leurs proches et leurs frères d’armes. Merci à tous ces serviteurs de notre Nation, de notre démocratie.

En ces périodes troubles et troublées, rien n’est plus beau et plus fort qu’une population rassemblée, empreinte de dignité, exprimant en silence sa détermination à rester debout, à faire barrage à la folie des hommes. Cette solidarité que les plus pessimistes pensaient perdue, s’est exprimée aux yeux du monde de façon souvent poignante.

N’oublions pas qu’au-delà de nos frontières départementales et hexagonales, notre héritage, notre culture démocratique constitue un phare dans la nuit qui s’est abattue sur des zones de conflit qui nous paraissaient lointaines et qui ont des conséquences indirectes sur nos politiques locales.
Mais 2015, fort heureusement n’aura pas été composée seulement de moments dramatiques et même quand ce fut le cas, de très beaux messages d’espoir ont su émerger. Qu’il s’agisse des accords conclus à l’issue de la COP21 ou de l’Appel de Paris sur le climat, une prise de conscience collective sur la nécessité de changer nos comportements à l’égard de notre environnement s’est affirmée.
Pour permettre cela, vous le savez comme moi, notre capacité d’analyse doublée de notre capacité d’adaptation constituent les meilleurs atouts dans notre gestion des évènements auxquels nous sommes parfois confrontés. Plus que jamais, nous devons conserver un regard lucide sur notre environnement, et cet environnement, actuellement, est un contexte économique et sociétal pour le moins sensible, fragile.

Nous avons tous à notre niveau un devoir de solidarité grandissant face à ces bouleversements moraux et sociétaux. Notre nation, notre monde doit en permanence évoluer, s’adapter à des circonstances souvent changeantes et parfois déstabilisantes.
Et si finalement 2015 se résumait à bien des égards à une prise de conscience parfois soudaine et violente mais destinée à construire de meilleurs lendemains ?

C’est tout ce que nous pouvons souhaiter en ce début d’année 2016 afin que ce nouveau millésime conforte notre sens respectif de la responsabilité devant des événements qui parfois peuvent grandement nous déstabiliser.

A l’échelon plus local, et donc départemental, l’année 2015 aura été celle de changements importants et notamment au niveau de la gouvernance de notre collectivité que je préside. Le changement n’aura pas été seulement dans cette nouvelle dénomination, transformant l’ancien Conseil général en Conseil départemental.

Ainsi, avec une nouvelle majorité, certes relative, notre responsabilité a été immédiatement mise à rude épreuve, confrontée à un double défi. Donner un nouvel élan à notre grande institution tout en faisant face à une dégradation multifactorielle de notre situation financière.

Ainsi, faut-il le rappeler, notre collectivité continue à subir une baisse drastique des dotations de l’Etat imposée par les politiques nationales. Notre collectivité va ainsi être affectée par la loi des Finances 2016 d’une baisse d’un montant de 27 millions d’euros. Cette situation engendre un reste à charges pour notre collectivité d’un montant exponentiel de plus de 61 millions d’euros de plus pour cette seule année 2016.

De plus, cette baisse des dotations est dramatiquement conjuguée à une hausse des dépenses obligatoires d’action sociale, à savoir les allocations individuelles de solidarités de types RSA, APA, PCH, accentuée par des charges supplémentaires. Ainsi, la protection des mineurs isolés étrangers concernait, jusqu’en 2015, 5 à 6 cas, alors qu’il est déjà porté aujourd’hui à plus 80, ce qui génère un surcoût de 4 millions d’euros pour la collectivité.

Je le dis avec gravité : Nos Départements ne pourront pas composer les variables d’ajustement de l’Etat afin d’y puiser les économies tant espérées.
En tant que Président du Conseil départemental de Vaucluse, je ne souhaite pas revivre, une hausse du RSA comme celle subie en septembre dernier.

Ces effets d’annonce par exemple ont coûté près de 2.5 millions d’euros supplémentaires à notre collectivité, qui bien évidemment n’étaient pas budgétés et ce, sans aucune concertation.
Sans écoute des difficultés vécues par les collectivités territoriales, face aux baisses drastiques des dotations de l’Etat et en mettant nos institutions devant le fait accompli, nous ne pourrons pas continuer ainsi sous peine d’aller dans un mur.

Dans ce contexte financier dégradé, notre collectivité a eu recours à un emprunt de 50 millions d’euros pour soutenir les investissements, notamment routiers et immobiliers, mais aussi à destination des communes par la voie de la contractualisation, qui garantiront une dynamique économique à notre territoire. Pour cela, le Conseil départemental entend actionner différents leviers. La maîtrise des dépenses de fonctionnement est évidemment l’une de ses priorités.

Dans ce contexte, il est rare que les décisions prises soient populaires, mais il est de mon devoir en tant que Président représentant de la majorité, avec les élus, de présenter des budgets serrés, sérieux mais néanmoins ambitieux pour notre Territoire et surtout pour son Avenir.
Dans cet esprit, nous avons décidé de prendre des initiatives internes à notre collectivité, mal vécues par certains, alors même qu’il s’agissait de préserver les acquis de nos agents mis en conformité avec les préconisations de la Chambre régionale des comptes, sans pénalisation financière imminente ou à venir.

Il n’est jamais facile ni agréable de demander, toujours dans une volonté d’assainissement de notre situation financière, des efforts aux services. Et pour autant, face à cette nécessité, nos services départementaux ont su répondre avec sagesse et efficacité à cette difficile tâche, et je tiens à les féliciter pour leur implication et leur sens de la responsabilité.
S’ajoute à cela, la réforme de nos Institutions. Notre salut viendra, là encore de la capacité d’adaptation du Conseil départemental à réinvestir pleinement ses missions nouvellement définies en partenariat avec la Région PACA, pour le meilleur de notre Territoire.

Par ailleurs, la volonté de maintenir une fiscalité toujours inférieure à la moyenne des départements de la strate complexifie cet impératif d’équilibre budgétaire, devenu une priorité que souhaite se fixer le Conseil départemental pour les Vauclusiens en 2016.
D’autre part, l’initiation d’un projet d’équilibre des territoires sur une durée pluriannuelle s’annonce comme l’une des mesures importantes de ce mandat.

Du fait de l’application concomitante de la réforme territoriale et la loi NOTRe, c’est une refonte de nos fonctionnements et de nos prérogatives que nous avons dû lancer afin de faciliter le transfert à venir de certaines de nos compétences vers la Région.
Vous le comprenez, la situation est plus que délicate, elle est stratégique, d’autant que le Conseil départemental a la volonté de constituer des marges de manœuvre financières afin de procéder à des réalisations vitales pour nos territoires.

En effet, la capacité d’investissement du Conseil départemental doit pouvoir garantir la pérennité du développement et du dynamisme du Conseil départemental.
Ainsi notre collectivité n’oublie et n’oubliera pas les plus jeunes avec, par exemple, la livraison définitive du nouveau Collège d’Anselme Mathieu à Avignon ou encore la poursuite en 2016 de la reconstruction partielle du collège Jean Giono à Orange pour un montant de près de 20 millions d’euros, assurant des conditions optimales d’apprentissage à nos collégiens.
De même, une participation départementale permettra la construction de la cité scolaire mixte à Vaison-la-Romaine.

Réussir la politique de l’Éducation, mais aussi celle de la protection de l’Enfance quand cela est nécessaire, nous confère une grande responsabilité : les citoyens de demain.
Nous le savons, s’ouvrir au monde, à la Culture, à d’autres connaissances est source d’enrichissement intellectuel. C’est un devoir pour nos institutions de permettre à nos élèves d’apprendre toutes les vertus de l’altérité à l’image de ces jeunes regards pétillants devant une Barbara Hendricks venue fêter les vingt ans du collège portant son nom.

Si nous veillons à ce que nos élèves puissent s’ouvrir sur le Monde et se nourrir de matière culturelle, vous savez aussi bien que moi l’importance de la nourriture « terrestre ». C’est cette réflexion qui nous a motivés à développer dans le Vaucluse le dispositif « Agrilocal », qui permet, tout en renforçant les circuits courts, de donner à découvrir et à savourer des produits locaux de qualité.

Un autre projet très attendu, pour ne pas dire inespéré, la liaison Est Ouest d’Avignon, devrait bénéficier d’une avancée importante à travers les acquisitions foncières relatives à la 2eme tranche de la liaison dans le cadre du Contrat de Plan État Région 2015-2020. Notre collectivité y travaille.

Enfin, la déviation de Cadenet constitue un autre projet essentiel tout comme l’incontournable aménagement du carrefour de Bonpas. Vous le voyez, de nombreux investissements sont prêts à sortir de terre, sous réserve que nous puissions garantir un financement réaliste et responsable.
Parmi ces projets, il y a ceux qui sont visibles, mais aussi ceux que l’on voit un petit peu moins et qui pourtant sont parfois tout aussi importants. Il est vrai que nous ne pouvons pas mettre en service un nouveau Pont de Cavaillon toutes les semaines…

En effet, ce Pont symbolise la volonté de communication entre deux Territoires, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône. Il assure ainsi une communication « terrestre » des différentes activités, humaines et économiques et constitue un formidable outil d’attractivité, vecteur d’emplois.
Mais sachez également, qu’au quotidien, ce sont près de 3 000 agents représentés par quelques 200 métiers au sein du Conseil Départemental qui travaillent pour améliorer la vie de nos concitoyens de tous âges en tentant de rendre leur vie plus douce ou agréable et notre territoire toujours plus attractif.

Et c’est cet objectif d’attractivité que nous souhaitons dynamiser à travers le Très Haut Débit notamment. Ainsi, en promouvant l’aménagement numérique du Vaucluse nous nous sommes engagés dans une voie ambitieuse : celle de doter nos habitants, mais avant tout nos entreprises, celles qui constituent les forces vives vauclusiennes, d’outils adaptés à leur développement et porteurs de création d’emplois. A l’horizon 2020, ce sont près de 50 000 foyers vauclusiens qui seront raccordés et 2016 constituera un virage important dans ce déploiement.

Là encore, ce projet entend réaffirmer notre volonté de travailler à la création d’emplois dans un département où le taux de chômage est devenu par son ampleur insupportable.
C’est en préparant l’Avenir de la sorte que nous doterons notre Territoire des outils indispensables à sa croissance et à son attractivité.

Du virtuel ou du numérique au réel, il n’y a qu’un pas et nous pouvons nous féliciter de l’aboutissement de projets au potentiel évident et au rayonnement national et international. J’en veux pour preuve, l’inauguration du Pôle de Production Horticole Intégré de l’INRA à Agroparc, en octobre dernier. Ce pôle symbolise également l’émergence de nouveaux procédés, de nouveaux métiers, de nouveaux concepts

pour une meilleure préservation des ressources naturelles de notre planète.
Nous ne pouvons ainsi que nous enorgueillir de concevoir dans le Vaucluse les nouvelles techniques horticoles de demain, celles qui s’appliqueront à l’autre bout de la terre et qui seront étiquetées « Made in Vaucluse ».

Et à l’autre bout de la Terre justement, les supers puissances s’intéressent aussi à notre département, en particulier la Chine. Le Conseil départemental de Vaucluse a ainsi reçu une délégation d’entreprises chinoises à la rentrée 2015 précisément intéressées par le potentiel économique du Vaucluse, avec, je l’espère, des investissements à venir et de nombreux emplois à la clé.
C’est pour cela que nous devons devenir toujours plus audacieux en promouvant et en valorisant notre Territoire.

Décidément, 2016 sera empreinte des notions d’efforts et de vitesse, car s’il est un évènement « phare » et festif à évoquer pour cette année, c’est bien celui, de l’arrivée au Mont Ventoux de la 12ème étape Tour de France, le 14 juillet prochain.

Quelle magnifique expérience sportive et citoyenne que d’accueillir au sein de notre Géant de Provence cette course mythique. Une bien belle occasion de faire rayonner internationalement le Vaucluse à travers cette épreuve, l’une des plus difficiles du Tour, et de démontrer qu’ici comme ailleurs, les meilleures choses se gagnent à la sueur de son front.
Je me réjouis que le Conseil départemental soit associé à l’une des plus grandes fêtes populaire du Monde. Le temps d’une journée, qui plus est un 14 juillet, notre département deviendra l’objet de tous les regards.

Ce Territoire, ce Vaucluse que nous aimons tant aussi riche que varié, de son grandiose Géant de Provence en passant par ses mirifiques oliviers centenaires, la beauté chaude de ses ocres enflammée par les couchers de soleil, le parfum enivrant de ses bouquets de lavande, la puissance déferlante de l’eau cristalline de sa source à Fontaine de Vaucluse, les imposantes pierres magnifiées par l’Histoire de son Palais des Papes, le ciselé artistique de ses dentelles, les  jardins aromatiques et édéniques de son Lubéron et qui constituent son caractère exceptionnel. J’en suis convaincu, nous avons le plus beau département de France, et je dis cela sans chauvinisme aucun. L’année 2015 atteste d’ailleurs de belles avancées dans cette Terre de Vaucluse, ce Vaucluse si singulier où se côtoient la beauté sauvage de cette nature et la force de ces Hommes et de ces Femmes qui se battent pour faire naître des grands projets, ceux qui feront le Vaucluse de demain.

Mais la gestion d’un département comme le nôtre ne se limite pas seulement aux moments festifs ou aux projets structurants. C’est ainsi, que, suite à la promulgation de la loi d’adaptation de la société au vieillissement, les services du Conseil départemental de Vaucluse vont devoir organiser les nouvelles modalités de prises en charge des personnes âgées. C’est aussi un devoir pour notre Institution de travailler au plus près des besoins évolutifs d’une société en pleine mutation démographique et je tenais à souligner l’implication de nos directions dans la mise en place de ce dispositif.
2016, sera à l’évidence, d’une importance capitale pour l’avenir de nos départements. Pour en avoir parlé avec de nombreux confrères présidents de départements, le défi qui s’impose à nous est immense.

C’est pourquoi il est primordial dans cette période délicate pour nos finances de nous attacher à l’accompagnement « pédagogique » de nos décisions, même les plus difficiles.
Heureusement que notre majorité, même relative souhaite s’inscrire dans une dynamique de travail, d’initiative et de développement de l’attractivité de notre territoire tout en équilibrant au mieux nos budgets.

En effet, ce dernier scrutin a permis à de nouveaux élus de faire leur entrée dans notre hémicycle, avec le renouvellement historique intégral des sièges, le passage de 24 à 17 cantons, l’application du principe de binôme et le non moins incontournable principe de parité, et quelle belle première ! Sans reprendre Aragon dans son « Avenir de l’Homme… », J’ai été très réceptif à l’arrivée de cette vague « féminine » au sein de l’Assemblée, 17 conseillères départementales au total, tout autant pour la nécessité que cela représentait dans notre devoir d’Egalité envers les Femmes, que pour ce regard nouveau qu’elles apportent dans les prises de décision.

Je parlais tout à l’heure de la nécessité à certains moments de se situer au-dessus des affres que réserve la vie politique et de dépasser les habituels clivages. Dans cet esprit, je tenais à saluer le travail de mon prédécesseur, qui durant plus de 14 ans a conduit les destinées de notre département.

Vous le savez, en politique les moments durant lesquels on peut se féliciter, se congratuler sont rares. Aussi, je tenais aujourd’hui devant vous à saluer le travail de toutes les vice-Présidentes et de tous les Vice-Présidents, de toutes les conseillères départementales et Conseillers départementaux, pour le travail qu’ils réalisent au quotidien tant par leur implication que dans leur volonté de servir au mieux les intérêts de ce territoire. Je crois qu’ils méritent vos, nos applaudissements…

Antoine de Saint Exupéry disait «La grandeur d’un métier c’est avant tout d’unir les hommes. Il n’est qu’un luxe véritable et c’est celui des relations humaines ». C’est dans cet état d’esprit, avec les élus, que nous entendons travailler ensemble au service des Vauclusiennes et des Vauclusiens.

Écoute, dialogue social, communication, proximité, solidarité, c’est le sens que je veux donner à ce mandat. Mais un Président, une assemblée sans agents ne peuvent représenter la notion de collectivité.
Comme vous l’aurez compris, cette année 2016 sera une année charnière, une année de défis à relever. Si elle l’est pour notre collectivité, elle peut l’être à bien des égards pour vous individuellement, personnellement.
Aussi, je tenais avant de conclure à vous renouveler mes vœux pour cette nouvelle page à écrire ensemble, pour notre département, pour nos concitoyens.

Que cette nouvelle année soit source de santé, de joie, de sérénité et de bonheur pour vous et vos familles. Je vous remercie."

Maurice Chabert, Président du Conseil départemental de Vaucluse