Le plan « vigilance moustique tigre » est lancé

Avec les beaux jours, la lutte contre le moustique-tigre demeure une priorité. L’occasion de rappeler les conseils à respecter pour éviter sa prolifération.

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En Vaucluse, la présence de cet insecte pouvant transmettre des maladies comme le chikungunya, la dengue ou le zika est officiellement avérée depuis 2011. Les moustiques sont en activité du printemps à l’automne. C’est pourquoi la mobilisation de tous est déterminante pour limiter sa prolifération. L’Etat, via l’Agence Régionale de Santé (ARS), vient de lancer un dispositif spécifique.

Comment reconnaître le moustique tigre ?

Le moustique tigre vit au le plus souvent en zone urbaine. Il est de petite taille, environ un demi-centimètre. Vu de plus près, on le distingue grâce à ses rayures blanches sur les pattes et sur l’abdomen, ce qui lui vaut son surnom de moustique tigre. Il se déplace peu, et reste la plupart du temps dans un rayon de 150 mètres autour des habitations et des points d’eau.

Les femelles pondent leurs œufs (jusqu’à 250) dans des petits volumes d’eaux, même propres (moins de 10 litres), que l’on trouve sur nos balcons et nos jardins : vases, soucoupes, gouttières mal vidées, pneus usagés mais aussi creux d’arbres et coupelles sous les pots.

Les bons gestes à adopter :

  • Supprimer toute eau stagnante
  • Vider régulièrement les petits récipients pouvant contenir de l’eau
  • Rendre les bidons de récupération d’eau de pluie inaccessibles aux moustiques en les recouvrant ou en les retournant
  • Prévoir une pente suffisante pour que l’eau ne stagne pas dans les gouttières, veiller à la bonne évacuation des eaux de pluie
  • Ranger à l’abri de la pluie tous les objets pouvant contenir de l’eau : pneus, bâches en plastique ou jeux d'enfants.
Tout savoir pour se protéger du moustique tigre

 

www.vigilance-moustiques.com