Tour de France
Aux petits soins des routes départementales
Publié le
Le 22 juillet, les coureurs du Tour de France relieront Montpellier au sommet du Mont Ventoux, à 1 910 mètres d’altitude. Une étape très attendue qui sillonnera le Vaucluse sur 64 km de la sortie du pont de Roquemaure (Gard) jusqu’en haut du Géant de Provence, en passant par les communes de Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Sarrians, Aubignan, Caromb, Modène, Saint-Pierre-de-Vassols, Crillon-le-Brave et Bédoin. Le lendemain, le peloton prendra le départ de Bollène et empruntera les routes départementales sur plusieurs kilomètres en traversant Mondragon et Uchaux.
« Fiers d’être mobilisés sur un tel événement »
Depuis plusieurs semaines, les agents des routes mettent un soin particulier à préparer et nettoyer les voiries départementales qui seront empruntées par les coureurs du Tour de France. Les centres routiers départementaux de Carpentras, d’Orange, de Bollène-Mondragon et de Vaison-la-Romaine ainsi que le Centre de Travaux Spécialisés (CTS) travaillent de manière coordonnée. « Nous assurons ainsi un service complet. Cela fédère les équipes du Département. On est heureux et fiers d’être mobilisés sur un tel événement », se réjouit Julien Milazzo, chef du centre routier d’Orange.

Les lignes blanches et signalisations horizontales ont été repeintes au sol. Les accotements sont débroussaillés pour gagner en visibilité, lutter contre le risque d’incendie et permettre aux véhicules autorisés de s’y garer sans difficulté le jour de la course. Les fossés sont aussi débarrassés des détritus avant le passage des coureurs.
Un nettoyage assuré toute l’année
« Il n’y a pas de petites opérations, rappelle Serge Lozano, chef du CTS. Un simple grain de sable peut enrayer la machine, comme on dit. Alors un simple caillou peut aussi bien entraîner une chute. C’est pour ça que nos équipes sont mobilisées pour assurer le nettoyage, pour enlever tous les cailloux et faire en sorte que le Tour se passe le mieux possible. » Le passage des deux balayeuses, mises à disposition par le Centre de Travaux Spécialisés, permet de débarrasser les bords de route de tous les gravillons, plastiques, cartons, bouts de bois ou autres éléments qui pourraient gêner la course cycliste ou présenter un risque de crevaison. Tous ces déchets sont aspirés par la machine, puis stockés dans une benne avant d’être traités. « C’est important d’effectuer ces travaux de propreté, c’est la vitrine du Département. Cela montre aux usagers et aux spectateurs l’importance de nos missions. Là, on les effectue pour le Tour de France, mais il faut savoir qu’on réalise ce travail tout au long de l’année », précise Serge Lozano.
Le jour de l’étape, pas moins de 505 bottes de paille, emballées dans des sachets rouge et blanc, seront disposées sur certains ronds-points ou au pied de panneaux. Les deux balayeuses seront positionnées dans des endroits stratégiques pour intervenir rapidement en cas de besoin. Des agents seront mobilisés tout au long du parcours. Il y aura même des équipes dédiées à effacer d’éventuels tags ou inscriptions malvenues qui seraient tracés pendant la nuit. « Avant, pendant et après le Tour, il y a du travail! », conclut Serge Lozano.
Automobilistes, soyez prudents !
Les agents nettoyant le bord des routes sont très exposés. Lorsque les débroussailleuses et balayeuses sont à l’œuvre, les automobilistes sont prévenus par une signalisation mobile en amont. Les usagers de la route sont appelés à faire preuve de prudence et à ralentir. « Il faut savoir que l’on roule entre 3 et 5 km/h en balayeuse. On fait très attention aux automobilistes autour », confie Daniel Pesce, agent d’exploitation, au volant de la machine.