La colline de la Bruyère

Un trésor caché

Moins connus et donc moins fréquentés que le sentier de Roussillon ou le Colorado provençal de Rustrel, les Ocres de la Bruyère n’en sont pas moins spectaculaires.

Mais, autant vous prévenir tout de suite, ce site situé sur les hauteurs de Villars, au cœur du parc du Luberon, se mérite.


Il vous faudra parcourir une boucle de deux heures pour admirer l’ancienne carrière,  qui offre toute les nuances de jaune, d’orange et de rouge caractéristiques des ocres, ces terres précieuses que l’homme transforme en pigments naturels.

Cette curiosité géologique a permis à une faune et une flore atypiques de se développer.
Par endroits, le paysage ressemble plus aux landes qu’à la Provence, avec ses callunes, ses cistes et bien sûr les bruyères qui donnent leur nom aux collines en question.

On y trouve même des espèces rares et protégées, comme la Loeflingie d’Espagne, minuscule plante aux fleurs vertes, et la Gagée de Bohème avec ses petites fleurs d’un jaune éclatant.

A mi-chemin, vous croiserez un trou d’eau artificiel - la mare des Américains - qui vous permettra d’observer de nombreux batraciens.
Ou encore, si vous êtes chanceux et discret, un chevreuil venu se désaltérer… En suivant le balisage jaune indiquant « Les Bruyères », vous arriverez enfin aux ocres proprement dits.

Les galeries de l’ancienne carrière abritent plusieurs espèces de chauve-souris. Attention, il est interdit d’y pénétrer. Ce qui ne gâche en rien la féerie des lieux.

• Site équipé
• Sentier de découverte praticable à pied uniquement
• Durée : 1 heure 30 - léger dénivelé - niveau moyen.
• Non accessible aux personnes à mobilité réduite (fauteuils et poussettes)