Les mares de la Pavouyère, Les Confines, La forêt de la Plate, L’Ile Vieille

Cinq sites non accessibles au public

Afin de préserver la biodiversité, ces cinq sites ne sont pas accessibles au public.

Les mares de la Pavouyère

Paradis des amphibiens

Elles furent longtemps un site d’exploitation d’ocres, sur la commune de Mormoiron. Mais, la nature ayant horreur du vide, des mares temporaires se sont créées là où l’homme lui avait laissé tout l’espace voulu. Désormais espace naturel protégé par le Conseil départemental, ces mares de la Pavouyère sont devenues un petit paradis pour les oiseaux, les insectes et ceux qui les gobent tout crus : les amphibiens. Parmi eux, figure un animal assez rare, menacé par l’homme et des espèces invasives, et qui trouve là un vrai refuge : c’est le Pélobate cultripède, ou plus simplement, Crapaud à couteaux. L’amphibien est muni de petites pointes sur les pattes arrières ce qui lui permet de creuser un terrier et de s’y cacher. Et si d’autres espèces d’insectes sont aussi à découvrir dans ce très beau lieu, il faut patienter un peu : le temps d’aménager le site pour que le plaisir des hommes ne nuise pas au bonheur des animaux. C’est vrai croa !

 

Les confines

Un feu d'artifice naturel

Tout près des majestueuses Dentelles de Montmirail et du géant de Provence, la zone humide des Confines à Monteux recueille les cours d’eau qui dévalent du Ventoux. Le long d’un parcours étudié pour les balades en famille, sur une boucle piétonne d’1 km, on y découvre une faune et une flore exubérantes. Derrière les roseaux, les visiteurs peuvent admirer une multitude d’oiseaux, plus de 140 espèces en tout. Depuis les trois observatoires du site, on y guette les papillons, les Hérons pourprés ou de rares espèces de chouettes, au milieu des grandes herbes des marais. Petits et grands aiment également s’attarder devant les panneaux qui présentent la faune vivant au cœur de cet écosystème humide d’une richesse insoupçonnée

La forêt de la Plate

Le précieux héritage

 

La forêt de la Plate se déploie à 1 100 m d’altitude, sur le plateau de Lagarde-d’Apt. Elle bénéficie, grâce au plan d’aménagement forestier rédigé en 2015, d’une gestion exemplaire : les coupes excessives lui sont épargnées. Cette bienveillance humaine se traduit par une belle biodiversité, qui évoque celle de la réserve intégrale située non loin, sur la même commune et gérée également par l’Office National des Forêts. A la Plate, les quelques hectares de hêtres que l’on trouve au milieu des bois de chênes blancs font deviner un potentiel riche. Cette forêt est désormais gérée de façon durable, afin que les générations futures puissent y admirer une nature foisonnante qui allie espèces alpines et méditerranéennes, oiseaux nichant dans les cavités des vieux arbres et insectes saproxyliques (qui mangent le bois mort). Il y a encore quelques années, l’Ile Vieille, sur la commune de Mondragon, abritait une carrière à ciel ouvert, exploitée pour l’extraction de granulats. L’eau a depuis recouvert les vastes terrains creusés par l’homme. Différents travaux ont permis d’aménager les lieux : aménagements des berges, plantation d’arbres ou pose d’un radeau flottant pour la nidification de la Sterne pierregarin (aussi connue sous les noms de Goélette ou d’Hirondelle de mer). Le site constitue un refuge privilégié pour les hérons (pourprés, cendrés et Blongios nains) et les Milans noirs et Rousseroles turdoïdes, des passereaux de grande taille. Ces zones humides constituent également une terre de prédilection pour les loutres, les castors d’Europe et les insectes.

L’Ile Vieille

Un havre pour les oiseaux

Il y a encore quelques années, l’Ile Vieille, sur la commune de Mondragon, abritait une carrière à ciel ouvert, exploitée pour l’extraction de granulats. L’eau a depuis recouvert les vastes terrains creusés par l’homme. Différents travaux ont permis d’aménager les lieux : aménagements des berges, plantation d’arbres ou pose d’un radeau flottant pour la nidification de la Sterne pierregarin (aussi connue sous les noms de Goélette ou d’Hirondelle de mer). Le site constitue un refuge privilégié pour les hérons (pourprés, cendrés et Blongios nains) et les Milans noirs et Rousseroles turdoïdes, des passereaux de grande taille. Ces zones humides constituent également une terre de prédilection pour les loutres, les castors d’Europe et les insectes.

 

Les zones humides du Calavon

Des réservoirs de biodiversité

Dans le Sud Vaucluse, le Calavon ne fait pas que dessiner les paysages : il irrigue depuis toujours les plaines agricoles. Cet affluent de la Durance « imprègne » cinq zones labellisées ENS, dont le site de la Virginière à Goult. Point commun de ces espaces : la diversité des habitats avec ses milieux humides, bancs de sables et pelouses naturelles. A la clé, une vraie richesse en termes de flore avec la Bassie à fleurs laineuses et le Corisperme de France mais aussi une faune très fournie : le Castor d’Europe, les amphibiens, près de 80 espèces d’oiseaux et une quarantaines d’insectes, notamment de la famille des orthoptères (criquets et sauterelles).